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Nancy - Technologie John Swamidas met l’électrique à la portée de tous

Par Guillaume MAZEAUD - 08 sept. 2017 à 05:03 - Temps de lecture : 2 min


Inventeur surdoué, John est une sorte d’Ovni. D’origine indienne, il s’est installé en France il y a plusieurs années et n’a jamais cessé de chercher et trouver des solutions innovantes dans son domaine de prédilection : il est ingénieur des systèmes électriques et spécialiste des systèmes de contrôles électriques.

Tout ce qu’il faut pour sa nouvelle découverte révolutionnaire protégée par un brevet depuis quelques mois, valorisé à 26 M€… Du sérieux et pris au sérieux par des sociétés respectables, entre autres Edf, Peugeot, Point S… Des enseignes avec lesquelles il a amorcé un partenariat et qui s’intéressent vivement à son prototype. « Je veux mettre la voiture électrique à la portée de tous », explique-t-il sur les lieux où il a son laboratoire développé au sein de la firme Chrysalis, fabricant renommé de luminaires à Custines. On comprend l’intérêt de toutes ces sociétés dès lors que l’on sait de quoi il s’agit : une recharge des voitures électriques sans contact. Pour comprendre, John nous emmène sur place. Sa voiture électrique, une petite Mitsubishi Peugeot est placé sous une puissante lampe de leds dégageant le chiffre extraordinaire de 150.000 lux… Posée sur la voiture, une batterie de diodes pas plus épaisse qu’un tapis de sol est le récepteur. Un fil court dans la voiture jusqu’à un convertisseur qui transforme l’énergie pour l’instant de 20 volts en 230 volts. « Exactement comme une prise. L’ensemble, lampe, plus convertisseur, plus câble, plus récepteur revient à 1000 €. Mais, en réalité, il faut diviser ce chiffre par deux, dès lors qu’on installe la lampe, le fournisseur d’énergie, ailleurs que dans son garage. « Les prises ne sont pas pratiques. Et les systèmes par induction fonctionnent très mal. Mon invention tient au côté pratique de la lampe. N’importe quel lampadaire sur la voie publique peut être adapté pour la recharge. On peut en installer aussi facilement dans les parkings souterrains. Dans cinq ans, la puissance dispensée sera dix fois celle de ce prototype. On pourra faire une recharge en une demi-heure, et le rendement de la lampe passera de 10 % aujourd’hui, correspondant au plein soleil, à 60 %, ce qui est considérable ». John croit à l’électrique. « Les batteries au lithium sont plus légères, donc améliorent la performance. Avec mon système, on pourra se garer n’importe où et recharger facilement. Et le prix de revient est trois fois moins élevé que pour une voiture à essence. » La recharge se fait sans fil et à distance, jusqu’à deux mètres. « Une lampe directionnelle rechargeant les diodes, est vingt à trente fois plus performante que le soleil ». John veut développer son idée avec Peugeot et éventuellement concevoir aussi ce qu’il appelle une « Swamcar »…